Epargne

 

Spa  La constitution d’une épargne doit s’envisager dans un horizon de moyen à long    terme. Pour que les effets  se fassent sentir, il faut lui laisser le temps de profiter !

Pour ce genre d’épargne, les supports sont multiples mais compte tenu de la  durée de placement que l’on se donne, on doit pouvoir en attendre en retour un  rendement intéressant.

Un placement est  jugé rentable quand, sur une période donnée et compte tenu  de ce qu’il est raisonnable d’en attendre, sa rentabilité récompense suffisamment  les contraintes qu’il subit.

“compte tenu du risque que je prends sur une éventuelle perte en capital ou une non rémunération, la rentabilité que l’on m’annonce doit être suffisante”

Si en moyenne, les produits bloqués rapportent entre 5 et 6 % et que le mien, même s’il est un peu moins contraint rapporte du 2,5%, c’est insuffisant car sur une période de 10 ans l’écart en capital au terme sera trop important par rapport au confort qu’il m’aura apporté.

De plus, compte tenu du risque que je prends sur une éventuelle perte en capital ou une non rémunération, la rentabilité que l’on m’annonce  doit être suffisante (probabilité du gain multiplié par le gain). Si un produit sans risque en capital rapporte du 2,5%, chacun doit évaluer la récompense qu’il attendra d’un produit avec prise de risque.

Enfin, et c’est essentiel, face au risque de perdre, il faut se fixer un pourcentage maximum de son patrimoine que l’on va placer à risque. Le plus fréquemment, on conseille de rester autour de 15 % maxi de l’ensemble de son patrimoine hors résidence principale.

La majorité de l’épargne se trouve placé sur des produits de capitalisation classiques comme l’assurance -vie ou l’épargne bancaire.

Le fonctionnement de la capitalisation financière est le suivant :

Si on place 100 à 10% de rendement par an. Oui, je sais, c’est un poil exagéré avec un taux de rentabilité que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître !

La première année, cela rapporte 10 d’intérêts et on se retrouve avec 110 sur le compte.

La deuxième année, si on ne touche rien et en le laissant toujours placé à 10%, on se retrouve avec un capital de 121 et 11 d’intérêts pour l’année (10% de 110= 11).

La différence avec la première année soit 11-10=1 correspond à l’effet de la capitalisation. L’effet boule de neige des intérêts qui en ont produit eux-mêmes !